samedi 21 février 2009

Histoire de la bataille de Tolbiac

Merci Wikipedia

Tolbiac est une ville de l'ancienne Gaule, aujourd'hui dénommée Zülpich, près de Cologne. On appelle victoire de Tolbiac, la victoire emportée par Clovis, roi des Francs, sur les Alamans, sur un point non déterminé du cours moyen du Rhin. Les historiens, à la suite de Grégoire de Tours dans son Histoire des Francs, la plaçaient traditionnellement en 496, mais des révisions récentes placent la bataille de Tolbiac en 506.[réf. nécessaire]
En remerciement pour cette victoire, Clovis, qui avait épousé une chrétienne catholique du nom de Clotilde, se convertit à la foi de Nicée avec ses soldats. Ce fut l'évêque de Reims, Remi, qui baptisa Clovis.
Le nom de Tolbiac a été attribué à une rue importante du XIIIe arrondissement de Paris et, par extension, aux quartiers ou bâtiments environnants : « faculté de Tolbiac » (qui fait en fait partie de l'université de Paris I - Panthéon-Sorbonne), secteur Tolbiac de la zone Paris Rive Gauche, passerelle Bercy-Tolbiac (passerelle Simone-de-Beauvoir).
Situation avant la bataille [modifier]

Les Francs étaient divisés en deux peuples voisins et alliés, les Francs saliens dont le roi était Clovis et les Francs ripuaires dont la capitale était Cologne et qui avaient Sigebert le Boiteux pour roi. Sigebert avait pour voisins les Alamans, une confédération de peuples germaniques, dont la vaillance équivalait celle des Francs. Les Alamans et les Francs ripuaires avaient souvent des incidents de frontière et multipliaient les pillages et les raids punitifs, mais il semble qu'en l'année 496, il subirent une vraie invasion et Sigebert appela Clovis à l'aide. Clovis répondit favorablement à son allié et leva une armée. il est généralement admis que Sigebert défendit Zulpich-Tolbiac et son armée subit de grosses pertes. Il y aurait eu donc deux batailles de Tolbiac.
La bataille elle-même [modifier]

On sait peu de choses sur la bataille, à part que les Francs ripuaires ne furent probablement d'aucune aide suite à la première bataille. Il est fort probable que les guerriers de Clovis étaient moins nombreux que les Alamans. En tout cas est-il dit de Clovis qu'il vit ses guerriers se faire massacrer et sentit la bataille lui échapper des mains. Ému jusqu'aux larmes, il invoqua alors le Dieu unique de sa femme Clotilde, ce Dieu qu'elle lui prêchait depuis leur mariage en 493, en demandant son secours.
Grégoire de Tours transmet sa prière complète dans le chapitre II de l'Histoire des Francs : « O Jésus-Christ, que Clotilde affirme Fils du Dieu Vivant, toi qui donnes du secours à ceux qui sont en danger, et accordes la victoire à ceux qui espèrent en toi, je sollicite avec dévotion la gloire de ton assistance : si tu m’accordes la victoire sur ces ennemis, et si j'expérimente la vertu miraculeuse que le peuple voué à ton nom déclare avoir prouvé qu'elle venait de toi, je croirai en toi, et me ferai baptiser en ton nom. J'ai en effet invoqué mes dieux, et, comme j'en fait l'expérience, ils se sont abstenus de m'aider; ce qui me fait croire qu’ils ne sont doués d'aucunes puissances; eux qui ne viennent pas au secours de ceux qui les servent. C'est toi que je t’invoque maintenant, je désire croire en toi ; pourvu que je sois arraché à mes adversaires ». À ces mots, les Alamans se mirent à fuir, à reculer car leur chef venait d'être tué d'une flèche. Les Francs soumirent ou massacrèrent les Alamans.
Les conséquences [modifier]

Les Alamans abandonnèrent le cours supérieur du Rhin aux Francs ripuaires et cette absence de profit pour Clovis, qui a tout laissé à son allié, lui permit d'avoir l'aide de Sigebert lors de la conquête de la partie française du royaume wisigoth.
Une autre conséquence fut la conversion de Clovis à la religion catholique après une longue réflexion (généralement les historiens estiment sa conversion à l'année 498 ou 499), ce qui permit de mettre tous les chrétiens des pays voisins de son coté ainsi que le clergé qui pouvait être influent. De plus, cela permit à Clovis de transformer ses conquêtes en croisades et de christianiser ses nouveaux territoires ou bien de supprimer l'arianisme qui était considéré par le clergé comme une hérésie.
Sources : Les rois qui ont fait la France, Clovis et les Mérovingiens de Georges Bordonove

vendredi 20 février 2009

PMF, une vraie poubelle ?

Il suffit d'arriver un matin un peu brumeux , un fond d'air gris, une petite pluie , et devant la grille de PMF vous vous vous demanderez ce que vous venez faire dans cette poubelle ...
Et pourtant , plaisir de travailler .
Mais ce bâtiment qui pourrait être visités par des touristes japonais reste la honte parisienne des universités.
Il suffirait de peu de chose .
La volonté politique de restituer sa splendeur à un bâtiment classé !

Mais cette semaine encore , une fenêtre est tombé . Ébahissement de la foule . Consternation des habitués qui valent mieux que ce mépris.

dimanche 21 décembre 2008

B Bazar

Dictionnaire amoureux de Tolbiac

Et si on commençait par B ?

Comme bazar, bordel, bidouille, bardak ? Ce sont les premières apparences ?
Un territoire de cabanes , de chantiers, d'inachevé, de non entretenu, de pauvre , de chaotique ...

samedi 27 septembre 2008

Une rumeur qui court ...

L'inquiétude du Président de Jussieu permet de penser que la rumeur de la vente de PMF ( joli lot immobilier, très joli lot immobilier) n'est pas exactement idiote. Surtout avec Condorcet , car il faudra trouver des compensations ( c'est à dire rendre des M2) contre ces nouveaux M2....

A lire avec attention :
coup de sang
Jussieu réclame la propriété de ses locaux
VÉRONIQUE SOULÉ
QUOTIDIEN : samedi 27 septembre 2008
«Nous voulons Jussieu tout de suite. Et tout le patrimoine immobilier de l’université. L’Etat nous répond que ce sera
moins bien géré qu’avant. Alors qu’il a mis dix ans pour construire un seul bâtiment» : le président de l’université
Pierre et Marie Curie (Paris-VI), Jean-Charles Pomerol, est pressé de conclure. Le 1er janvier, comme 19 autres
universités, Paris-VI va devenir autonome et gérer toutes ses ressources humaines, auparavant du ressort de l’Etat. Mais
la première université française dans le classement de Shanghai (31 000 étudiants dont 20 000 en sciences) veut plus :
comme la nouvelle loi l’autorise, elle demande la propriété de ses bâtiments. L’Etat, lui, invoque un imbroglio dans
l’immobilier universitaire à Paris et a commandé un audit pour y voir plus clair. Le président de Paris-VI le soupçonne
de vouloir vendre les bâtiments qui lui appartiennent. En attendant, il estime que son université, autonome, aura besoin
d’un budget de 600 millions d’euros contre 450 aujourd’hui.
http://www.liberation.fr/actualite/societe/354777.FR.php
© Libération

mardi 26 août 2008

Ainsi ....

Une prestigieuse université comme Paris 1 n'est pas capable , n'a pas la volonté politique d'entretenir un bâtiment prometteur , comme PMF ?
On va changer les fenêtres !



Paris 1 n'est pas à la hauteur de la RATP qui sait si bien restaurer ses lignes de Métro aériennes , avec beaucoup de talent et d'énergies ?

vendredi 15 août 2008

3 bureaux à Tolbiac , 10 ans à PMF : la Mission Université-Entreprises

Il y a 10 ans exactement , ce fut un grand geste politique et novateur : Paris 1 se dotait d'une mission. C'était comme un acte de foi enl'avenir de ces questions aujourd'hui tellement mises en valeur dans l'actualité : la relation avec les entreprises , le souci de faciliter l'insertion professionnelle des étudiants.
Nous avons exploré ces chemins. Avec succès .
Et aujourd'hui, pour les dix ans de notre existence, il ne faut pas en parler .
"Ceux qui mendient en silence , meurent en silence " Kipling

Comme par hasard , il nous revint quelques bureaux au centre PMF.
Rien n'a changé .
Même surface, mêmes bureaux . Et le silence .